vendredi 11 décembre 2009

Episode 52 : My Taylor is rich !

La Gazette n'avait pas attendu avant de filer à tout vitesse, il ne tenait pas à se retrouver dans la rubrique nécrologique du journal du lendemain.
Surtout que d'habitude c'était plutôt lui qui apportait les nouvelles, et il n'avait vraiment pas envie de se retrouver à la une du jour.

Il se doutait bien que son uniforme de représentant de l'ordre n'allait pas l'aider à se fondre dans la masse, il devait impérativement se changer et trouver un habit plus discret. Après il n'aurait plus qu'à laisser sa nature faire son œuvre, son don pour passer inaperçu qui lui avait tant de fois rendu service.

Il réfléchissait à toute allure examinant les possibilités qui lui restaient, où se trouver une tenue de rechange ? Où se rendre ? Chercher de l'aide ? Auprès de qui ?
Toutes ses questions s'entrechoquaient dans sa tête cherchant à se démarquer pour qu'il leur accorde une réponse.
La Gazette n'était pas à proprement parler un décideur, mais pas franchement un suiveur non plus. Néanmoins il jouissait d'une certaine réputation au commissariat, tous le considéraient comme un fin stratège et venaient couramment le solliciter lorsqu'ils avaient besoin de conseil.
Une embuscade à tendre ! Le Sergent Taylor savait toujours où la placer.
Un débarquement d’objets de contrebandes ! Le Sergent Taylor déterminait avec aisance sur quel dock il fallait se rendre.
Un trafic de Drogues ! Vous n’aviez qu’à demander à Taylor et il vous pointera sur une carte les possibilités de planque.
Bref Taylor était un peu le Kasparov de la brigade, aucun ordinateur ne pouvait égaler son esprit de déduction.
Enfin c’est ce que tout le monde pensait de lui, tout le monde sauf son ex-capitaine, Ronan avait bien compris que Taylor ne déduisait rien.
Si il était capable de tomber juste à chaque fois, c’est parce qu’il savait où la contrebande débarquait ou bien le trajet emprunter par des gangsters tout comme les lieux où se faisait les trafics en tout genre.
Il le savait car on lui disait tout, Taylor était pire qu’un psy ou qu’une concierge voir même d’un coiffeur, c’était le genre de gars qui se plantait à coté de vous et sans que vous vous en rendiez compte, vous lui balanciez tout ce que vous saviez sur n’importe quoi. Puis lorsqu’il repartait vous en oubliez même sa présence quelques secondes auparavant et la conversation que vous aviez eue.
Bon nombre de truands cherche encore le mouchard qui les a balancé sans avoir compris qu’ils s’étaient trahis eux même auprès de Taylor.

C’est pour cela que le capitaine l’avait surnommé la gazette. Et bien qu’il ne l’avouait pas il aimait bien ce surnom. Il sera toujours reconnaissant envers le capitaine Daddybear pour avoir vu qui il était vraiment et lui avoir montrer comment utiliser ses dons pour être quelqu’un de meilleur et un bon policier.
Car contrairement à beaucoup de ces collègues, il aimait son métier, servir l’ordre et la justice, il se sentait utile à la société en aidant à la protéger.
La vocation policière était profondément encrée dans la famille Taylor depuis des générations.
Son grand-père avait quitté la sidérurgie, où l’organisation du travail était devenue trop contraignante, pour la police. Son père Charles après quelques essais philosophiques s’orienta lui aussi vers cette carrière. Même son frère la brebis galeuse de la famille, qui avait débuté dans le monde du commerce en tant que proxénète, avait fini par suivre les traces de son père en rejoignant la police scientifique après un bref séjour aux mœurs. Ses collègues se moquant toujours régulièrement de lui en le surnommant le maque Taylor.
Aux dernières nouvelles, il serait maintenant en charge d’un service complet à New York.

La Gazette ne tenait pas trop à impliquer sa famille dans tout cela, il devait trouver un appui autre part. Rentrer chez lui représentait un trop gros risque, on l’y attendait peut-être.
Et malgré tout son talent, il ne savait toujours pas où pouvait se trouver Ronan et ses deux collègues.
Il entra dans la première boutique venue et acheta de nouveaux vêtements, larguant dans la première poubelle venue son uniforme qui pourtant était toute sa fierté.
Mais ce qu’il pensait avoir découvert valait plus que sa fierté il en était certain maintenant.

Alors au détour d’une rue, il se fondit dans la foule.

Une ombre se dressa alors, le cherchant du regard, rageant de l’avoir perdu.

dimanche 29 novembre 2009

Episode 51 : Le coup rend Mulot

Mulot se réveilla encore estourbit par la violence de l'impact. Il cherche machinalement du regard son avion, mais ne le trouva pas. Il marmonna alors instinctivement, en se recroquevillant sur lui-même entre deux sanglots : Mes Précieux !
Ce n'est qu'ensuite qu'il s'intéressa à l'endroit où il avait atterri, ou plutôt amerri vu qu'il était à moitié dans l'eau, le reste de son corps étant solidement maintenu au sec par un maillage de branches et de racines.
Il reconnu l'odeur familière de l'eau croupissante des marais du sud d'Old Swamp City, et aux vu de la flore locale qui le retenait captif, il se situait près de l'embouchure du fleuve qui les traversaient, dans les mangroves d'Ossalt.

Il ne se souvenait pas clairement de la manière dont il s'en était sorti, mais il était vivant c'est ce qui comptait, et s'en souvenir ne lui apporterait pas grand chose.
Mais sa caboche ne l'entendait pas de la même manière et alors qu'il tentait comme il pouvait de se défaire de la gangue végétale qui l'oppressait, ses souvenirs lui revinrent.

Son avion allait s'écraser et lui avec, il se dirigea donc vers la porte, enfournant dans ses poches tout ce qu'il pouvait y mettre, et cherchant dans sa hâte un parachute à enfiler. Malheureusement il avait cru bon de l'enlever de sa liste des choses à emporter dans l'avion en cas de fuite, préférant laisser de la place pour des objets de plus grande valeur. Maintenant il comprenait que l'objet le plus précieux qu'il y avait dans cet épave volante était sa vie.
Le vent lui fouettait le visage, il se disait que sauter sans parachute n'était peut-être pas une si bonne idée et que le crash de l'avion lui donnerait de plus grande chance de survie.
Mais le destin décida pour lui, comme ce fût toujours le cas, alors qu'il regardait dehors tentant de juger la distance au sol, un choc survint remuant la carlingue comme un figuier en été, et l'éjectant manu militari en direction d'une fin certaine.

Bien que se disant, jusqu'ici tout va bien, tout en regardant le sol se rapprocher, il ne pu s'empêcher de se dire que de toutes les manières de voler qu'il avait apprises au cours de son existence, aucune n'exigeait de lui d'être dans les airs les bras et les jambes écartées, et à moins de se changer en écureuil volant s'en sortir ainsi était une mission impossible.

Le reste était beaucoup plus flou après, il se rappela de branche d'énormément de branches, puis d'eau en grande quantité, et l'image d'un galet qui ricoche sur la surface, mais il mit cela sur le compte du traumatisme de la chute.

Maintenant, au vue de la disparition de l'avion, il conclut que le saut était finalement la meilleure option, bien que ce ne fût pas celle qu'il avait retenu de prime abord, mais cela, personne ne pourra le savoir lorsqu'il racontera son exploit.

Il tâta ses poches, énumérant mentalement ce qu'il avait pris avant de plonger, l'essentiel y était, enfin tout ce qui lui serait utile.
Il ne lui restait plus qu'à décider ce qu'il allait faire maintenant, continuer à fuir comme il l'avait prévu, ou bien revenir et se battre.
Il se dit que finalement que le Mexique était bien trop loin à pied et qu'Old Swamp City était beaucoup plus simple à rejoindre.
Oui, Mulot n'avait jamais étouffé sous le courage, éviter les ennuis lui avaient bien réussit jusque là, mais dans ses tripes, il savait qu'aucune destination serait assez lointaine pour échapper à ses poursuivants.

Il prit donc son semblant d'aplomb à deux mains, enfin j'entends par là qu'il remonta la ceinture de son pantalon, et se mit en marche à travers le marais, bien décider à rejoindre ses collègues, ou quiconque qui serait susceptible de ne pas le laisser finir truffé de plomb.

vendredi 27 novembre 2009

Daddy's Home

Et oui Daddy's Home, car Daddy's Back je l'avais déjà fait.

Je sais l'attente fut grande, dans les 1m90, mais elle s'achève enfin. ( il a quand même fallu l'aider à grand coup de pelle )
Mais en voyant la grève des scénaristes américains il y a quelques temps, vous auriez du la prévoir. Ben oui ne copie t on pas en France les américains avec quelques années de retard ?
Donc nous allons admettre que l'absence de Ronan de ces derniers mois était du à un mouvement de solidarité envers eux.

Voilà l'envie est là, les lecteurs sont là aussi ( d'ailleurs bienvenue à tous ) et surtout les requêtes google amenant à ce petit blog sont redevenues hautes en couleurs.

Je tiens donc à remercier, et remercier le avec moi, l'internaute qui est arrivé ici par deux fois ( oui c'est un récidiviste ) en cherchant sur google : " toucher et voir la foune de ma soeur "
Sans lui, Ronan ne serait pas revenu aussi vite.

Et oui amis lecteurs vous n'êtes pas sans savoir que seuls les psychopathes et les pervers arrivent sur ce blog par google, d'ailleurs je croyais que les propositions de sites étaient faites en fonction du contenu de ceux ci et non pas en rapport aux troubles mentaux de leurs auteurs.

Le plus dur va être de reprendre là où nous nous étions arrêter, car il faut dire que c'est vraiment devenu le bazar cette histoire.

Mais vous allez me demander, t'étais où bon dieu de fainéant d'auteur ?

A vrai dire c'est une petite histoire incroyable, je partais en vacances aux états unis, j'étais bien jouasse, je n'avais pas pris de vacances depuis des années.
Alors je pends l'avion bien que je n'aime pas trop cela, et au milieu du vol, on ressent quelques turbulences et là l'avion se coupe en deux, franchement j'ai cru que j'allais y passer.
Coup de bol, je m'en sors avec seulement quelques égratignures, et j'étais pas le seul, une quarantaine d'autres passagers étaient comme moi.
Au début on pensait que les secours allait arriver fissa, mais on s'est vite aperçu que l'on ferait mieux de ne compter que sur nous.
On s'organisa un peu, un campement par ci, un point d'eau par là.
Enfin bon la vie était pépère jusqu'à ce qu'ils nous arrivent des trucs incroyables, des habitants de l'ile, d'autres, qui sortaient de nul part, de la fumée noire très méchante, des visions des morts, des bunkers, des stations de recherches, bref ça serait trop long à vous expliquer.

Tout est bien qui fini bien, on réussit à se casser de cette foutue ile à la con, et on rejoint les états-unis. Bien sur là bas je raconte l'histoire, mais personne ne veux la croire, même les scénaristes hollywoodien trouve ça complètement capillotracté.

Les vacances étant ratées, je décide de prendre le bateau pour rentrer ( ben oui je ne suis pas près de refoutre un pied dans un avion après ça ), et là je m'aperçois que je me suis bien fait rouler et que ces empaffés de ricains ont fait une série de mon histoire.

vous y croyez vous ? ( non bon ben j'aurais essayé au moins )

Faut mieux que je retourne bosser au lieu de raconter des conneries.

Bon j'y vais alors

LES ENQUÊTES DE RONAN SAISON 3

avec plus de sexe ( pour faire venir les pervers ) plus de sang ( pour les psychopathes ) plus de références/sondages/jeux de mots à la con ( parce que l'auteur à un grain )

et toujours autant de fautes d'orthographe car l'auteur à la flemme de se relire

mardi 28 avril 2009

Episode 50 : Blacker d'équerre

Il n'avait pas été facile de semer tous ces fous de la gâchette, mais Blacker avait plus d'un tour dans son sac, et surtout une intelligence assez poussé pour savoir quand et où utiliser ces tours.

Il avait éviter le plus possible les rues, traversant les immeubles et parcourant les toits, ce petit coup d'adrénaline avait réveillé le félin qui était en lui, mais il n'aimait pas vraiment être dans le rôle de la proie, il préférait de loin être le chasseur.

Mais il savait, comme tout bon prédateur, que la patience était une règle d'or, il faut analyser calmement la situation pour pouvoir élaborer une stratégie et attendre le moment propice pour fondre sur sa cible pour lui porter un coup fatal sans qu'elle n'ai le temps de réagir.

C'est pourquoi la première chose qu'il fit, c'est de se trouver un endroit sûr ou se reposer et réfléchir, et il avait plusieurs adresses dans son petit livre noir qui pouvaient lui fournir ça.

Il avait passé un bon moment dans sa planque, enfin c'était loin des taudis habituels de ce genre de situation. Il avait récupéré tout un étage d'un hôtel particulier pour son usage personnel auprès d'un entrepreneur dont la comptabilité officieuse avait atterri entre ses mains d'une manière qu'il préférait taire.

Quoiqu'il en soit, il en avait profité pour étudier de plus près ce qu'il avait récupéré auprès du diplomate, et comme il pensait s'était du lourd, du très lourd, voir du trop lourd pour lui.
Son ex-boss ne s'était pas vraiment mis dans le pétrin, on l'avait plutôt choisi et poussé dedans.
Et même avec leur nouvelle combinaison hyper flottante, aucun nageur ne pourrait faire plus d'un mètre dans cette mélasse.
C'était pire que tout ce qu'il avait imaginé, et il avait du mal à se l'avouer, mais pour une fois il ne savait absolument pas quoi faire de ce qu'il avait entre les mains.
Il devait retrouvé Ronan, c'était plus qu'un devoir, c'était une nécessité, car bien plus que la loyauté, voir même l'amitié, il faisait maintenant parti de toute cette merde lui aussi.

Malheureusement pour lui, il ne savait ni où il se trouvait, ni comment le contacter, mais la question qu'il se posait réellement à ce moment là c'était de savoir si il était toujours en un seul morceau.
Car au vue de ce qu'il avait appris, ce n'était plus une condition requise pour mettre en déroute la machination qui était en marche.

Il ne pouvait pas sortir de sa cage dorée pour partir à sa recherche, c'était trop risqué, les rues grouillaient de flics, de fed' et tout autres autorités dans le genre. Et il n'avait pas non plus à contacter ses deux acolytes, remarque ce n'était peut-être pas un mal, car ces deux là étaient tellement futés qu'ils auraient amenés les Men in Black directement à sa planque.

Il se demandait ce que ferait Ronan dans cette situation, à coup sûr il gueulerait un bon coup puis sortirait une bonne bouteille de scotch, puis il choisirait sans trop réfléchir la moins pire des solutions.
Mais Blacker ne trouvait pas la moins pire, il ne voyait que la pire et il décida de l'appeler.

mercredi 15 avril 2009

Episode 49 : Girls just want to have fun

J'avais demandé à Chandler de me larguer près du Parking souterrain de la St Patrick Street, d'un car après avoir passé quelques heures avec lui, j'avais vraiment besoin d'air, de deux, je ne tenais pas particulièrement à ce qu'il rencontre la personne que j'allais engager.
En effet bien que je témoigne généralement peu d'estime envers ceux qui ont choisi la même voie que moi, je dois bien confesser que j'éprouvais une certaine sympathie pour le travail qu'elle effectuait.
Oui Elle ! Et ça m'écorchait encore plus l'âme de reconnaitre qu'une femme se démerdait comme un chef dans ce genre de boulot !
Cindy Lunter était bien plus qu'un privé de bas étage dans mon genre elle ne faisait même pas partie de la crème de la crème que les richous s'arrachent.
Non sur ce point elle me ressemblait pas mal, elle nageait la plupart du temps dans des mares encore plus crasseuses que celles où j'osais m'ébrouer.
Je ne lui connaissais qu'un seul travers, elle avait la fâcheuse tendance à sauter sur tous les mecs qu'elle croisait et pas seulement à la gorge, si vous suivez mon raisonnement, c'est bien pour ça que j'avais congédier le petit Chandler, il n'aurait pas fait le poids et se serais fait dévoré tout cru.
Moi je n'avais pas ce problème, même si avec son physique à mi chemin entre une tueuse à gage sexy et son look de chanteuse pop déjanté d'il y a quelques décennies, je me serais bien laissé tenté.
Heureusement pour moi, Debra m'avait immunisé à vie contre tout le reste de la gente féminine.
Quoiqu'il en soit Cindy était la personne qu'il me fallait, elle allait m'aider à trouver du renfort et peut-être même à me sortir de la merde, mais je devrais alors en payer le prix.
Mais sachant que mon autre option se constituait uniquement de Chandler Ray, j'étais prêt à lui donner tout ce qu'elle me demanderait.

Je ne l'entendis même pas arriver derrière moi, elle se contenta de me passer le bras autour du coup en s'exclamant nonchalamment : " Alors mon petit Ronny, on dirait que tu as des problèmes "

Cette attitude m'énervait chez elle, elle se montrait excessivement familière avec tout le monde, même si beaucoup de mâles sont aux anges lorsqu'une beauté comme Cindy les collent un peu, ceux qui comme moi préfère garder leur distance et éviter tout contact un peu trop proche ne la ramenait pas trop.
Sans doute parce qu'elle était le genre de fille à vous mettre une bastos entre les deux yeux si vous la mettiez en rogne, puis à faire disparaître votre cadavre ensuite.
Ce n'était pas vraiment une veuve noire, ou une mante religieuse, quoique quitte à fréquenter une femme j'en préférerais largement une appartenant à l'une de ces deux catégories plutôt qu'une ressemblant à Cindy, il y avait moins de risque pour sa survie.

" T'as l'air d'être au courant ... comme toujours ! " lui répondis-je en me dégageant de son étreinte.

Elle me répliqua en me donnant un bon coup de coude dans les cotes avant de m'exhiber son décolleté sous les yeux : " j'ai toujours su que le jour où cette ville serait à feu et à sang, tu y serais sûrement pour quelque chose "

J'essayais de détourner le regard mais elle s'assurait que le sillon prononcé que marquaient ses deux seins compressés dans son débardeur trop petit soit toujours dans mon axe de vue.
Je tentais malgré tout de garder ma concentration et lui bégaya : " Tu ... Tu ... Tu comprendras que je n'ai pas trop le loisir de traîner dehors en ce moment, alors je vais aller droit au but. J'aimerais que tu retrouves un gars pour moi, je t'ai noté tout ce que tu as besoin de savoir sur lui ici. "

Je lui tandis plusieurs feuilles arraché au carnet de Chandler, je suis sur qu'il ne m'en voudra pas, je pourrais lui rouler dessus avec sa propre bagnole que ce type s'excuserait encore d'être passé sous les roues, voir pire il serait heureux que je l'ai fait !

Je continuais mon explication : " il doit utiliser un autre nom, il est un peu parano, donc si tu le trouve soit prudente m^me pour toi il serait un sérieux morceau "

je vis son regard l'illuminer d'envie, de défi et d'excitation, j'espérais juste qu'elle n'essayerais pas de se le faire, dans les deux sens du terme !

Elle empocha les notes, puis commença à s'éloigner en me faisant un signe de la main.
" et pour ton règlement " m'inquiétais-je ?
Elle se contenta de répondre : " t'en fait pas pour ça, t'as toujours été réglo avec moi, puis je te dois bien ça pour Magenta Plaza "
Rien que de l'entendre prononcé ce nom, ma colonne vertébrale se gela, c'est vrai qu'elle me devait bien ça.

Alors que sa silhouette disparaissait dans les ombre, je lui lançais : " Puis si tu croises les trois branques qui me servent d'acolyte, envois les moi ! "

dimanche 29 mars 2009

Episode 48 : Daddy's back !

Si je voulais me sortir de ce bousier, il fallait d'abord que je trouve un endroit au calme pour réfléchir. Je m'étais laissé couler dans cette fange si profondément que je n'arrivais plus à respirer, et les merdes me collaient à la peau comme les mouches du même nom, comme si j'étais imprégné d'une odeur nauséabonde qui me rendait attractifs à leurs yeux.
Il y avait quelque chose qui puait autour de moi, et je ne dis pas ça parce que je me retrouvais assis à la gauche de Chandler dans sa voiture, et j'avais bien peur que ce fumet répugnant vienne de moi.

Quoiqu'il en soit, il n'y avait pas beaucoup d'endroits en ville où j'aurais été le bienvenue, bien sûr j'aurais pu demander à Chandler de me planquer, mais ça me ferait mal de lui en devoir une.
J'aurais pu aller voir Debra, c'était un peu à cause d'elle si j'étais dans le pétrin après tout, mais j'ai beau la maudire chaque jour que Dieu fait, je n'avais pas trop le cœur à la mettre plus dans la panade qu'elle ne l'était déjà.
De plus elle venait de perdre son père, et je n'ai jamais été doué pour trouver les mots dans ces moments là.
Puis vu l'amour que je portais au Dr Won, si j'essaye de faire son éloge, il y a de forte chance qu'elle se mette en rogne et me vende aux flics !

Si j'avais Blacker sous la main, il m'aurait sûrement trouver une planque en moins de deux en menaçant quelqu'un, mais là je devais faire sans, il fallait que je trouve quelqu'un d'assez frappé pour se mettre à dos une agence gouvernementale, des types sortis de nulle part, et des asiatiques illuminés.
Et je n'avais qu'un nom en tête, un camarade de jeunesse avec qui j'avais fait les quatre cents coups, c'était bien avant d'être privé, bien avant d'avoir fait parti de la flicaille, pour dire c'était avant même Debra.
C'était à une époque que j'avais préféré oublié jusqu'à présent, mais à cet instant précis, il remplissait tous les critères pour être l'homme de la situation : il est suffisamment cinglé pour m'aider, il était parano à un point qu'il ne faisait même plus confiance à sa propre ombre, et surtout il était mort aux yeux de l'administration, ce qui pour moi comme pour lui n'étaient que des qualités.

Je venais d'entrer dans l'armée lorsque l'on s'est rencontré pour la première fois, et lui venait de rempiler, c'était mon supérieur directe, et on a traversé pas mal d'épreuves ensembles, le genre de trucs qui font se rapprocher deux hommes ...
Non, non pas de la manière que vous pensez ! On était pas des cow-boys lâchés en pleine nature, mais l'armée et les guerres vous font voir de tels atrocités que seul ceux qui les ont connus peuvent comprendre.
Il s'était fait recruter par les services secrets, j'aurais bien aimé le suivre, mais on m'avait jugé trop instable pour ce genre de boulot, si ils avaient su ! On peut dire qu'ils ont misés sur le mauvais cheval ! Quoi que, peut être qui avait vu juste, c'est simplement qu'il n'avait pas prévu à quel point il était bon !

Quoiqu'il en soit c'était une ombre, un fantôme, quelqu'un qui n'existe pour rien ni personne et le plus dur était de le contacter, c'est souvent le cas avec les personnes qui jouent les morts, et je ne me voyais pas aller toquer à la porte d'une medium pour qu'elle est des visions flous pendant son sommeil. Je n'avais pas de temps à perdre, j'allais devoir engager un pro pour le retrouver !

J'avais prévu de faire appelle à ce genre de renforts, je l'avais mis sur ma " liste des choses à faire si je m'en sors " pendant que je me faisais passé à tabac par Bower, c'était entre une soirée avec deux "masseuses" Thaï, et l'incendie de la distillerie McAlbert pour osé faire un aussi mauvais whisky !

J'intimais l'ordre à Chandler de se rendre à la gare est d'Old Swamp City, et je l'envoyais inscrire sur le tableau à messages une missive à l'intention du gus que je voulais engagé, je savais que ça allait me coûté la peau des fesses, mais vu ce que valait ma peau en ce moment, c'était le moins que je pouvais offrir.

Elle tenait en quelques mots : ABC 23h45 parking St Patrick Street

mercredi 12 novembre 2008

TAG : Tu vas t'voir tagué à la récré !

Je m'attendais à ce que l'on dise à Ronan : " Ta Gueule ", mais j'étais loin de m'imaginer que l'on allait me dire un jour : " Tagué " !

Quoiqu'il en soit je viens d'être tagué par la belle, talentueuse, charmante, séduisante, sémillante et sibylline Soph ( et son ineffable machette

Je vais donc vous enumerez le règlement de ce 1-2-3-tag ( avec commentaires comme dans les dvd ):

A/ Citer la personne qui vous a tagué et mettre un lien vers son blog ( ça c'est fait )
B/ Indiquer le règlement du jeu ( ça c'est en cours )
C/ Ouvrir un livre que l'on aime à la page 123 ( ça c'est déjà prêt )
D/ Recopier à partir de la cinquième phrase et les cinq phrases suivantes ( je fini déjà d'écrire le règlement, puis j'en mettrais un peu plus parceque sinon ça tombe sur trois pauvres phrases de dialogue et je suis pas du genre à faire dans la demi mesure )
E/ Indiquer le titre du livre, le nom de l'auteur, de l'éditeur, ainsi que l'année d'édition. ( ça arrive, ça arrive )
F/ Taguer quatre personnes dont vous souhaitez connaitre les lectures et les avertir sur leurs blogs ( je sens que je vais faire des heureux )


Alors là normalement ceux qui me connaisse un peu sont soit en train de paniquer, soit on déjà arrêter leur lecture car il savent mon gout plus que prononcer pour la philosophie. ( et ouais ça en étonne certains ... ) Soyez rassuré je vous bassine déjà assez en temps normal avec ça, ce n'est pas pour en rajouter un couche ici.
Ceux qui me connaissent encore mieux, on déjà préparé une feuille et un crayon et se demandent quelle recette de cuisine je vais bien pouvoir transcrire.
Que ce là aussi soit rassuré, ils pourront venir gouter la recette de la page 123 de l'ouvrage consacré au chocolat quand il le souhaite.
Et enfin ceux qui connaissent ma bibliothèque ( ouais je sais c'est une armoire à 4 portes, mais lorsque c'est rempli de livre j'appelle ça une bibliothèque si ça me chante ), doivent déjà se fendre la poire en se demandant comment je vais pouvoir retranscrire une page de BD ici.

Et bien à ceux là je dis non, car j'ai choisi une livre regroupant 2 auteurs que j'affectionne, Terry Pratchett ( les annales du disques-monde, le peuple du tapis, strates-à-gemmes etc ... ) et Neil Gaiman ( de nombreux comics dont les sandman, stardust qui a été adapté au ciné, american gods etc ... ). Et cette ouvrage n'est autre que : De bons présages ( good omens en vo ).
Plus précisément un exemplaire de j'ai lu datant de 1995 ( le livre original est de 90 ) ayant subit de nombreuses relectures et souffrant des ravages du temps ( enfin des deux temps, car il a pris la pluie aussi )

Avant que vous ne lisiez l'extrait de la page 123, je vais vous faire un rapide résumé à ma sauce ( enfin plutôt à celle de Ronan ).

Imaginez : l'apocalypse c'est pour bientot. ça peut paraitre cool comme ça, surtout pour les emo-gothiques ou les fanas du bouton rouge. Mais si vous étiez comme nos deux héros, un ange et un démon, présent sur terre depuis plusieurs siècles, ben vous n'aimeriez pas que l'on change vos petites habitudes, surtout si c'est pour aller crever de chaud en enfers ou aller vous de la harpe avec des empiafés ayant un balai dans le fondement. C'est pourquoi d'un commun accord, ils décident de faire équipe pour torpiller leur patrons respectifs.


De mémoire ( bien que je l'ai lu 3 ou 4 fois ) l'extrait ce situe au moment ou ils se rendent compte qu'ils ont paumés l'antéchrist ( ouais je sais c'est ballot ), il se deroule alors un brainstorming dans la Bentley du démon Rampa.


" - Bon, écoute, fit Rampa en abandonnant le caoutchouc brulant de ses pneus sur la bretelle de Tadfield. Jouons cartes sur table. Je te dis les miens si tu me dis les tiens.
- D'accord. Tu commences.
- ah non ! toi d'abord.
- Mais tu es un démon.
- Oui, mais un démon de parole, j'ose l'espérer. "
Aziraphale nomma cinq leaders politiques. Rampa en cita six. Trois noms apparaissaient dans les deux listes.
" Tu vois, fit Rampa. Je l'ai toujours dit : de rusés salopiots, ces humains. on ne peut pas leur faire confiance une seconde."



Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un livre que je recommande, il est drôle et vous apprendrez plein de choses utiles comme que la Terre est Balance, ou bien les nom des quatres autres (éphémères) cavaliers de l'Apocalypse ( Intervention Violente dans ta Gueule et Cruauté envers les animaux vont me manquer ), ou bien ce qu'est vraiment devenu Elvis, sans oubliez cet épais mystère entourant les cassettes oublier dans la boite à gants ( devils save the Queen ;) )

Sur ce, j'ai rempli ma mission, je m'en vais la transmettre à d'autres.