vendredi 1 août 2008

Episode 44 : La Gazette : des arts chiffrent

La gazette faisait parti des effectifs rester en faction au musée, et il était aux anges. Il faut dire que ça lui permettait de côtoyer à peu prêt toutes les instances et tous les niveaux du milieu des enquêtes criminelles; Policiers, fédéraux, scientifiques, militaires, services secrets et agent de toutes sortent étaient de la fête.

Et la Gazette ne se privait pas pour aller tailler le bout de gras avec tout ce petit monde. C'était le genre de gars sympa avec qui on avait plaisir à discuter, un peu comme avec le concierge devant les boites aux lettres, ou une oreille compatissante au comptoir d'un bar.
Le genre de type insignifiant à qui l'on pouvait tout dire et à qui l'on oubliait d'avoir parler peu de temps après.
C'était ça la grande force de la Gazette, parler de tout et de rien avec n'importe qui, c'est fou comme les changements du temps ou bien les nouvelles de la petite dernière de la famille pouvaient amenés à parler des pots de vins reçus ou des magouilles qui se préparent.

Avant même qu'il n'ait pénétré sur les lieu de l'attentat enfin selon les fédéraux car les services secrets parlaient simplement d'une bête fuite de gaz, les autres agences ne se mouillant pas se contentait juste d'un " tragique incident ". Les flics quand a eux, n'estimait rien du tout c'est à peine si il était au courant que quelque chose s'était produit, la plupart se demandant même pourquoi ils étaient là.
Quoiqu'il en soit grâce aux scientifiques il savait la nature, la puissance et la position de l'explosif, par le biais des médecins légiste, il avait appris qu'il n'y avait eu qu'une seule victime, le Dr Won, le responsable du musée.
Les services secrets l'avaient renseigner sur l'endroit où ils avaient planquer leur ennemi public numéro qu'ils avaient eux même formés.
Le FBI avait reconnu être à l'origine de l'explosion qui avait secoué North Port quelques mois plus tôt, l'action terroriste n'étant qu'un simple exercice de prise d'otage qui avait mal tourné.
Quand aux militaires il l'avait tenue au courant des avancés de l'hybridation des technologies extra-terrestres trouvées lors du crash de Roswell avec les dernières découvertes scientifiques.

C'est donc avec un pas nonchalant et sa bonhomie naturelle, que la gazette se retrouva sans trop de mal à l'endroit qui était encore quelques heures plus tôt le bureau du Dr Won au musée. Lieu qui en toute logique de respect de la hiérarchie, il n'aurait jamais pu atteindre, ni même apercevoir ou alors aux jumelles à 100m de là derrière le cordon de sécurité, où était sensé se situer son poste. Et encore il aurait encore fallu qu'il puisse voir à travers les murs.

L’explosion avait fait des dégâts, pas étonnant que son ex capitaine ait frôlé la mort.
Mais alors qu'il s'attendait à voir une armada de spécialistes en train de fouiller les décombres, il remarqua un groupe assez conséquent de personne en costumes noirs en train de s'affairer dans les arrières salles de stockage.
Machinalement il s'approcha espérant se faire de nouveaux amis et de partager avec eux de nombreuses d'anecdotes croustillantes.
L'un d'eux se penchait dans diverses caisses pour y inspecter le contenu.
Par curiosité la gazette fit de même et ne pu s'empêcher d'entamer la conversation sur la qualités des œuvres.
Sans s'en rendre compte et tout en continuant son inspection son interlocuteur acquiesça tout en ajoutant que c'était un travail splendide pour des faux.
Chemin faisant, la discutions allait bon train, et peu à peu la gazette en apprenait de belles, comme par exemple que ces faux, comportait des marques intéressantes, que ce soit des gravures, des incrustations de peintures ou toutes aux moyens qui permettait discrètement d'y insérer un code.
Le cryptographie, car c'est comme cela qu'il s'était présenté lorsque la gazette lui avait demandé qui il était et ce qu'il faisait, lui expliqua qu'une partie de ce code servait à classer les œuvres, la seconde permettant de transcrire un message compréhensible.
Cela lui semblait à la fois très ingénieux et très compliqué, c'est sûrement la raison pour laquelle le cryptologie s'appliqua à lui expliquer la nature du code et comment le déchiffrer. Et pour mieux lui faire comprendre, il lui montra même toutes les photos qui avaient été prises jusqu'à présent.

Ce n'est vraiment qu'au bout d'une bonne demi-heure qu'une question pourtant essentiel s'imposa à son esprit : Mais à qui suis-je en train de parler.
La gazette ne lui laissa pas le temps de la formuler, comme si il avait anticipé la question.
Où bien était-ce les deux gardes tués par balles qui gisaient cachés vaguement par quelques caisses qui lui avait mis la puce à l'oreille.
Ou peut être même le début de décodage du message caché dans les objets du musée.
Quoi qu'il en soit, malgré son embonpoint prononcé, il avait filé à la vitesse d'un vent, qui bien que n'ayant pas fait de bruit, laissait dans l'air une vague odeur de quelque chose de pas net.

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