mardi 28 avril 2009

Episode 50 : Blacker d'équerre

Il n'avait pas été facile de semer tous ces fous de la gâchette, mais Blacker avait plus d'un tour dans son sac, et surtout une intelligence assez poussé pour savoir quand et où utiliser ces tours.

Il avait éviter le plus possible les rues, traversant les immeubles et parcourant les toits, ce petit coup d'adrénaline avait réveillé le félin qui était en lui, mais il n'aimait pas vraiment être dans le rôle de la proie, il préférait de loin être le chasseur.

Mais il savait, comme tout bon prédateur, que la patience était une règle d'or, il faut analyser calmement la situation pour pouvoir élaborer une stratégie et attendre le moment propice pour fondre sur sa cible pour lui porter un coup fatal sans qu'elle n'ai le temps de réagir.

C'est pourquoi la première chose qu'il fit, c'est de se trouver un endroit sûr ou se reposer et réfléchir, et il avait plusieurs adresses dans son petit livre noir qui pouvaient lui fournir ça.

Il avait passé un bon moment dans sa planque, enfin c'était loin des taudis habituels de ce genre de situation. Il avait récupéré tout un étage d'un hôtel particulier pour son usage personnel auprès d'un entrepreneur dont la comptabilité officieuse avait atterri entre ses mains d'une manière qu'il préférait taire.

Quoiqu'il en soit, il en avait profité pour étudier de plus près ce qu'il avait récupéré auprès du diplomate, et comme il pensait s'était du lourd, du très lourd, voir du trop lourd pour lui.
Son ex-boss ne s'était pas vraiment mis dans le pétrin, on l'avait plutôt choisi et poussé dedans.
Et même avec leur nouvelle combinaison hyper flottante, aucun nageur ne pourrait faire plus d'un mètre dans cette mélasse.
C'était pire que tout ce qu'il avait imaginé, et il avait du mal à se l'avouer, mais pour une fois il ne savait absolument pas quoi faire de ce qu'il avait entre les mains.
Il devait retrouvé Ronan, c'était plus qu'un devoir, c'était une nécessité, car bien plus que la loyauté, voir même l'amitié, il faisait maintenant parti de toute cette merde lui aussi.

Malheureusement pour lui, il ne savait ni où il se trouvait, ni comment le contacter, mais la question qu'il se posait réellement à ce moment là c'était de savoir si il était toujours en un seul morceau.
Car au vue de ce qu'il avait appris, ce n'était plus une condition requise pour mettre en déroute la machination qui était en marche.

Il ne pouvait pas sortir de sa cage dorée pour partir à sa recherche, c'était trop risqué, les rues grouillaient de flics, de fed' et tout autres autorités dans le genre. Et il n'avait pas non plus à contacter ses deux acolytes, remarque ce n'était peut-être pas un mal, car ces deux là étaient tellement futés qu'ils auraient amenés les Men in Black directement à sa planque.

Il se demandait ce que ferait Ronan dans cette situation, à coup sûr il gueulerait un bon coup puis sortirait une bonne bouteille de scotch, puis il choisirait sans trop réfléchir la moins pire des solutions.
Mais Blacker ne trouvait pas la moins pire, il ne voyait que la pire et il décida de l'appeler.

3 commentaires:

manu delente a dit…

C'est chaud au bout d'un moment de gérer une note par semaine, hein ?^^

Saleté de blog chronophage !^^

Nick a dit…

Oui oui surtout quand on n'a même pas le temps de finir ses dossiers pour les rendre en temps et en heure ...

Et en plus voilà que je fais le malin en partant en vacances, ce n'est pas pour aider non plus ^^

La suite est déjà prévu, je n'ai juste pas le temps de me poser pour la taper

Anonyme a dit…

tres intiresno, merci