jeudi 20 décembre 2007

Episode 17 : En résumé, on s'en sort comme on peut

J’essayais tant bien que mal de me remémorer le fil de la journée. Ce matin une femme se faisant passer pour la Mère Bergère venait me trouver avant mon petit-dej' liquide afin que j'alpague son mari avant qu'il ne se carapate avec une donzelle de cabaret et accessoirement sa fortune.
Miguel, un petit délinquant notoire, qui n'avait de petit que sa cervelle, m'avait secoué comme un shaker pour que j'accepte de retrouver une certaine Vera, prénom qui corresponds à la prétendue maîtresse de Bergère.
Après j'avais été ouvertement menacé par un asiatique qui avait foutu le boxon dans mon bureau, il était là pour me recommander de rester en dehors de l'affaire Bergère, pour une fois j'aurais du écouter les conseils que l'on me donnait.
Et comme si ça ne suffisait pas, mon ex-femme Debra me demandait un coup de main dans une affaire d'objets d'art disparu. Et comme à chaque fois avec Debra ça se terminait devant l'église au milieu d'une fusillade.
Enfin son vieux m'avait quand même filer la liste officieuse des donateurs de son musée, un ramassis de gens qu'il vaut mieux éviter de côtoyer : Et comble de l'histoire Bergère était sur cette liste.
Mais maintenant cette dernière était avec mes effets personnels entre les mains des fédéraux.
Ceux là même qui venait de m'attraper en train de tenter de pénétrer dans la planque où je supposais que Bergère était caché.

Je dois dire que refaire défiler la journée dans ma tête me permettait d'y voir un peu plus clair.
Beaucoup de chose semblait tourner autour de Bergère, même si certains vous diront que la ville entière tournait autour de Bergère.
Je tentais de m'expliquer avec les fédés, ce n'était pas chose facile, je ne m'étais pas vraiment montrer coopératif et ils me le rendaient bien.
Mais j'avais un défaut encore plus grand que mon sens de la repartie, j'aimais bien comprendre les choses, surtout lorsqu'elles essayent de m'embrouiller.

Je réussissais à déduire pas mal de trucs, si les costards cravates avaient monté une fausse planque pour protéger Bergère, c'est que ce dernier était en danger.
Et visiblement, j'avais été engager pour ouvrir la voie du vrai tueur, à la fois pour trouver Bergère, mais également pour tomber dans les éventuels traquenards à sa place.
Ils avaient bien joué leur coup et j'étais tombé dans le premier piège à con venu.

Mais les fédés ne voulaient pas me lâcher pour autant, ni me lâcher des infos.
Surtout qu'ils avaient eu le galopin que j'avais soudoyer, ce dernier n'avait pas réussit à les semer et me mettait tout sur le dos pour s'en tirer.
Entre la parole d'un gamin et celle d'un privé, il préférait croire le gosse ... putain de boulot, personne ne nous fait plus confiance ... et je ne peux pas vraiment leur donner tord.

Quoiqu'il en soit après plusieurs heures entre leurs mains, je n'étais pas plus avancé, la hiérarchie se renvoyait la balle pour statuer sur mon cas. Finalement le chef du chef du chef du chef du sous-chef du pas tout a fait sous-chef mais presque de l'officier qui m'avait appréhender, estima enfin que je n'avais rien à voir dans leur histoire.
Néanmoins dans le doute, on me conseillait de ne pas quitter la ville et de rester disponible à tout e convocation de leur part.
Pour ma part en sortant de leur bureau je n'espérais qu'une seule chose, rester vivat assez longtemps pour m'extirper de cette histoire.

( à suivre : désolé pour le retard, cause de grippe )

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